Jour 224 | Mon application préférée de tourisme local

Meine liebste lokale Tourismus-App

Parce que jusqu'à maintenant, mes meilleurs moments sont ceux que j'ai partagés avec d'autres, je vais faire un billet spécial en l'honneur de mon application préférée de tourisme local (also known as : Tinder). J'utilise beaucoup le dating pour rencontrer des gens, des locaux ou pas, des gens avec qui je garde contact ou pas. D'ailleurs, un des grands avantages que j'ai dans ma vie allemande, c'est d'être totalement ledig und frei. Je rencontre qui je veux, je ne m'ennuie de personne et personne ne s'ennuie de moi. Je ne recherche rien et je suis ouverte à tout. Comme je le dis souvent à Anouschka : Are we the most important persons in the world ? Yes we are ! C'est pas des blagues, ici je le pense vraiment. Est-ce que c'est égoïste ? Peut-être, mais qui est-ce que ça dérange ? Au contraire, moi je pense que ça brille auprès des gens que je côtoie.

Donc, parlons-en de ces nouveaux boys de Düsseldorf !

Robin : Quelques jours avant mon retour dans ma ville, j'avais déjà des plans. J'avais échangé quelques mots avec Robin au mois de septembre, quand je suis passée ici en coup de vent sur ma route vers Leipzig, mais je n'avais pas pu le rencontrer. Puis, quatre mois plus tard, je lui ai fait un autre signe de vie pour l'avertir de mon retour à Düsseldorf. Ce conseiller en ressources humaines indépendant, 35 ans, passionné de la culture japonaise et de karaoké, m'a invité à manger des sushis le samedi suivant mon arrivée. Le restaurant Naniwa était délicieux, mais j'étais horriblement gênée de ma performance avec les baguettes. C'est toujours la même histoire. Il a du me demander des baguettes pour enfant. On se rend ensuite à Ürige, dans la Altstadt, un pub traditionnel allemand, dans lequel la bière coule à flots. Tu n'as même pas besoin d'en demander, qu'on t'en sert immédiatement une autre quand ton petit verre est presque vide. Si tu veux arrêter de boire, tu places ton sous-verre sur ton verre. Je n'avais jamais le temps de placer mon sous-verre sur mon verre qu'une autre bière était déjà arrivée. Ich habe viel gesaufen ! On a vraiment eu du fun, mais pas connecté tant que ça. En fait, il me fait penser au classique jeune professionnel qui se tient dans des activités de la Jeune Chambre. J'en ai vu des comme ça. 

On décide quand même de se revoir la semaine suivante. Cette fois, on fait la Kneipentour dans Pempelfort. Premier arrêt, le Cafe Florian, une place ordinaire, sans trop d'artifice, où on peut boire de la bière pas trop chère. Deuxième arrêt, on choisit volontairement un bar laid du nom de Vixen. Ce bar, c'était comme un cliché. Tsé la scène suivante dans un film où : Un gars se chicane avec sa chix et se rend dans un bar seul. Quand il entre, tout le monde le regarde parce qu'ils n'ont rien d'autre à faire. Le gars s'assoit alors au bar avec un air dépressif, face au serveur qui est en train de nettoyer des verres avec une p'tite serviette sur l'épaule et les manches relevées. Devant l'air dépressif du protagoniste, il lui sert une bière. Le gars boit sa bière en écoutant des mauvaises nouvelles sur une petite tv dans un coin, pis un autre gars ivre arrive dans le bar. À ce moment, le gars dépressif décide de se battre, pour évacuer sa colère. Alors, il pousse le gars ivre qui s'effondre sur une table et renverse des chaises au passage. Et finalement, le personnage principal quitte le bar sans aucune conséquence. Ben c'était ça, l'ambiance chez Vixen. Sauf qu'il n'y a pas eu de bataille, et je ne suis pas un gars dépressif. Robin non plus. Mais la scène culte de film aurait pu arriver à tout moment. Et on termine la soirée chez LiQ bar. Ce bar était sur une rue totalement reculée, avec une minuscule entrée, pas de vitrine et pas un son. Je n'aurais jamais eu le réflexe d'entrer là. Mais, dès que Robin a ouvert la porte, j'y ai découvert une super ambiance. Les gens étaient un peu trop jeunes à mon goût, mais mon drink était bon et il y avait de l'eau gratissss, ce qui est une denrée rare ici. Je vais me souvenir de ce bar en raison de son plafond qui ressemblait à Tetris.

LiQ bar, petit bar à cocktails surprenant dans Pempelfort.


L'ambiance à tout casser et la crowd pas trop de mon goût du bar chez Vixen.

Tommi : Entre les deux soirées avec Robin, j'ai rencontré Tommi, un skater-boy de 38 ans aux cheveux châtains mi-longs et aux yeux bleus très pâles, architecte et menuisier. Ce gars m'a fait bonne impression dès les premières secondes avec son aisance et sa facilité. On est allés se chercher une Wegbier pour le chemin et on a marché dans Volksgarten. Je voulais absolument voir les horloges, cette installation artistique que j'avais trouvée par hasard cet été et que j'avais beaucoup aimé. On s'est rendus au bar Die Kassette, dans Oberbilk. J'avais supplié Tommi de ne pas m'apporter dans un bar où on allait payer notre gin tonic 15 € en écoutant de la musique lounge. Clairement, on aurait eu l'air de deux aliens dans un bar comme ça, surtout lui avec ses tatoos. Die Kassette était parfait ! J'ai tellement ri avec ce gars. Bières après bières, on a finalement fermé le bar et on s'est fait mettre dehors, car il ne restait plus que nous. Mais attention, lorsque je me suis retrouvée sur mes deux pieds après des heures passées dans la Kassette, tout est devenu si drôle. Toute les choses que disait Tommi était les choses les plus drôles du monde. Je sais pas ce qu'il y avait dans cette bière de Hamburg qui coulait à flots...  mais il disait deux mots et je riais de tout mon être comme si c'était la joke du siècle. À 2h du mat, le skater-boy m'a proposé de continuer la soirée chez lui, ce que j'ai malheureusement du refuser, car j'avais encore une toute petite cellule assez bright pour savoir que le lendemain matin, dans quatre heures, j'allais me réveiller pour aller à mes cours de langue. Et je l'ai regretté instantanément. Sa compagnie était vraiment bien. Comme dirait Anouschka : Oh no, your language visa getting in the way of your husband visa ! Bon, on rigole quand on dit ça, ce n'est pas sérieux, je ne me cherche pas un mari en échange d'un visa quand même ! Le métro est arrivé trop vite. J'avais pas eu le temps de dire au-revoir. Il faut ce qu'il faut : j'ai bloqué la porte du U-Bahn, elle s'est fermée à au moins trois reprises sur moi, qui prenait trop de temps à coller ce gars que j'espère bien revoir. Puis, je me suis rendue à destination sans billet de train. Ma dernière cellule bright s'étant éteinte, j'ai été incapable de faire fonctionner l'application DB Navigator à ce moment. Je suis arrivée à la maison, j'ai cligné des yeux, et mon alarme a sonné pour partir à mon cours. Et là, je prie : s'il-vous-plaît, faites que ce cours ne porte pas sur les der die das die den die das die dem der dem den ein eine ein einen eine ein einem einer einem kein keine kein keine keinen keine kein keine keinem keiner keinem keinen. Amen. 

Tobi : L'une des meilleures proposition que j'ai reçue venait de Tobi, un guide de montagne qui vit la van-life à 200%. Il m'invite à assister à un match de Düsseldorf E.G., l'équipe de hockey sur glace ! Ben oui, il y a vraiment des fans de notre sport national canadien en Allemagne. Donc, je rencontre Tobi à la gare de Wehrhahn et il me décore instantanément d'un foulard aux couleurs de Düsseldorf pour que je puisse fièrement encourager mon équipe. Ce gars est un vrai gentleman, mature et accompli, qui a fait des bons choix pour vivre la vie qu'il vit présentement. Tobi travaille plusieurs mois par année dans des destinations de rêve à guider des groupes de voyageurs solos et aventuriers qui veulent faire du plein-air. Les Alpes Juliennes, en Slovénie, La Gomera, dans les Îles Canaries, et la Sardaigne, dans la Méditerranée, font partie de son itinéraire. Mais pour en revenir au hockey, ma ville jouait contre les Steelers de Bietigheim. Première période, rien ne se passe. Deuxième période, toujours rien. Troisième période, encore rien ! Mais voyons, il n'y a toujours pas de but. Prolongation. Toujours rien ! Et finalement, mon équipe perd lors des tirs de barrage. Je n'ai même pas eu l'occasion de vivre la réaction de la foule face à un but, mais j'ai vécu beaucoup de fébrilité. Tobi partait à Tenerife quelques jours après. On se reverra (j'espère), à son retour en mars, pour un match de Fußball. 

La section derrière le but est complètement debout, il n'y a pas de siège. Les gens dans cette section chantent à tue-tête du début à la fin.

La dimension de la patinoire européenne est plus large de 4m.

Tobi et moi, aux couleurs de Düsseldorf E.G.

Sam : À travers mon application de tourisme local, je fais la connaissance de Sam, un turc-allemand auprès de qui j'avais un super bon feeling. Il a une bonne job, il écrit bien et il est pas trop achalant ni désespéré, contrairement à certains. En plus, c'est mon voisin. Il habite le bloc de l'autre côté de la rue. On se rencontre à l'entrée de Maurice-Ravel-Park. Surprise, je suis accueillie avec une grosse bouffée de cannabis dans la face soufflée par un gars en jogging pants à qui je ne vois que partiellement le visage derrière cette boucane. Durant notre marche d'environ deux heures, je n'ai pas plus placer un seul mot pour intervenir et changer le cours de la discussion. Mon partenaire parlait sans cesse de ses histoires sans queue ni tête. Il est gelé comme une balle, ou quoi ? Ou bien je ne suis pas son genre et il cherche un moyen d'être certain de ne jamais me revoir ? Pourquoi se donner tant de mal... Cette rencontre ne pouvait être plus loin de mes attentes. Étonnamment, je reçois un texto le lendemain : Hey, it was wonderful yesterday. As I said, the vibe was there ! Ah ben, ça je ne m'y attendais pas. Ma vibe à moi devait vibrer sur une autre planète parce que je l'ai comme pas sentie trop trop. Dommage.

Sven : Il y a quand même des gens que je rencontre par hasard dans la vraie vie et non à travers ladite application. Par exemple, je n'ai que des bons souvenirs de Bremen, cette ville où j'ai trouvé les gens tellement accueillants et authentiques. J'avais des bons collègues dans mon espace de coworking Weserwork, dont Sven, cet entrepreneur de 36 ans qui fait tellement de choses que je ne sais plus ce qu'il fait. Il a une entreprise à succès dans le domaine des soins à domiciles (Krankenpflege), il coache des groupes d'entrepreneurs lors de masterminds qui se tiennent à différents endroits dans le pays, il fait du day-trading pour sa propre culture personnelle et il lit des livres épais. Il est vraiment très allemand : organisé, productif, efficace, ponctuel. Il pourrait péter de la broue, mais non, il est très terre-à-terre. Je n'ai jamais rencontré quelqu'un qui voulait tant apprendre. Par exemple, il aime bien avoir l'occasion de parler anglais avec moi, parce que ce n'est pas sa langue et il veut s'améliorer. Ce gars a une grande passion envers les gens et ça se voit. Je ne l'ai pas vu depuis le mois de décembre, mais il m'a écrit qu'il était de passage à Düsseldorf. C'est trop gentil ! J'adore quand les gens font ça, la plupart ne le font pas. Je veux juste ça, garder contact avec tous ces gens. Moi non plus je ne l'avais pas oublié, il était toujours de bonne humeur. On est allés manger chez Beets and Roots, je lui ai fait visiter Beehive et on est allés marcher sur Schadowstraße et dans le Hofgarten. Quelle bonne guide de Düsseldorf suis-je !

Christian : Et non le moindre ! Au dessus de tout ceux là se trouve Christian. Il aurait même mérité son propre article. C'est un collègue qui est toujours partant. Tout le temps. Quand il n'est pas entre Mönchengladbach (aka Shitty City) et Düsseldorf, il est à Chypre, dans la mer Méditerranée. On s'est connus à Beehive, par l'entremise de Sebastian, en octobre, et on a gardé contact pendant que je vivais ma best life à Madère, Bremen et Stuttgart. Puis, de retour à Düsseldorf, il était là ! Par la force des choses, étant des collègues avec un peu le même rythme de vie et naviguant tous les deux dans le dating-world, on est devenus de bons amis. On est même devenus roommates de casier chez Beehive. Ce casier qu'il décrit comme wie ein Saustall, parce que je mets mes souliers dedans. On fait plein de choses ensemble. On déjeune au bureau, on lunch en ville, on visite les bars le soir, on fait du shopping, on prend des marches.

Moi qui salive devant le brunch qu'on s'est fait au bureau l'autre jour.

Ensemble, on a découvert qu'un restaurant situé à un coin de rue de notre lieu de travail, Frittenwerk,  se spécialise en poutine du Québec. Oui oui ! Depuis, Christian est un fan de poutine, mais il n'a pas goûté celle du Rallye. Achtung, tu vas capoter ! L'autre fois, j'ai essayé de faire du small talk parce que j'étais bien trop fière de commander mon mets. 

- Ich hatte gerne zwei Classic Quebec Poutine bitte !
- Ok, hier essen oder mitnehmen ?
- Zu mitnehmen. This is actually my traditionnal meal, I am from Québec !
- Huh ? Ich spreche kein English...
- Ah, ich komme aus Québec !
- ..... Was ist das ?
- Wo ist das ? Euhh... Québec...Kanada ?
- Heein ? 

Ok, laisse faire, rendu là ! Je pense que la fille qui vend la poutine du Québec pense que le Québec est une épice et que le Canada est une sauce. C'est à ce moment que je me suis encore fait rappeler que les allemands n'ont pas le temps de faire du small talk et que plusieurs ont le sourire inexistant. Pour les curieux, voici le menu.

Voici la poutine avec les frites différentes, la sauce différente, la garniture différente et le fromage différent.

Autre découverte intéressante : Moxy, un hôtel sous la bannière Marriott près de la gare principale. La réception est la parfaite place pour chiller, travailler, boire et manger, rund um die Uhr. La décoration est unique, avec beaucoup d'éléments hétéroclites. On est à des années lumières du hall laid de l'Hôtel Rimouski avec son escalier en tapis à motifs où tu peux juste t'assoir sur un La-Z-Boy brun pâle en cuirette en écoutant Rock-Détente. On y va pour faire des Sprachaustauschabend, ou des travaux pas trop sérieux sur nos ordis (comme écrire cet article, par exemple !). Ou bien on s'écrase dans un divan comme des gros américains pas de classe et on parle, en paix, sans qu'une certaine personne ne soit outrée... 

Teddybear love.  

Lounge chez Moxy. 

Ok, j'ai trouvé cette horloge trop hot ! Ce serait facile à faire sur l'un de mes grands murs dans ma maison. Svp les amies, gardez vos souliers à talon, je vais en prendre un de chaque.

L'autre jour, on est allés dans un événement d'expats à Düsseldorf et ce fut la soirée la plus ennuyeuse de ma vie allemande. Je me suis rendue compte que j'en ai rien à faire des autres expats temporaires comme moi, je préfère largement développer des liens avec des locaux, pour le peu de temps que j'ai ici. J'ai trouvé les gens tellement plates. Une fille m'a accrochée, a fait tomber sa bière au sol par accident et s'attendait à ce que je lui en paie une autre. Euh non. Bye. Mais j'ai quand même rencontré un autre Canadien, une Chinoise et un Italien, qui étaient pas mal cool, mais que je ne vais jamais revoir, parce que moi, c'est les Allemands que j'aime. Je les aime tant ! 

Entre toutes ces belles activités, Christian et moi passons notre temps à s'insulter. Il ne connaît que des mauvais mots en français du Québec. Son préféré : moumoune, qu'il me sort régulièrement, pour aucune raison apparente. C'est trop drôle de l'entendre avec son accent. En retour, il ne m'apprend que du mauvais vocabulaire allemand. Mot spécial pour Christian qui lira sûrement ce blog tôt ou tard : Christian, du Stubenhocker, ich weiß dass du mein Blog lesen wirdst. Ich werde dich um die Ecke bringen wenn du diesen Artikel nicht kommentierst. Christian est un artiste, il dessine, il peint et il joue de la musique. Quand je l'ai connu, j'ai pensé qu'il était timide, mais pas du tout en fait, il a vraiment une bonne approche, il est sympathique, sensible et ouvert d'esprit et tout le monde l'aime ! Honnêtement, ça sera pas pareil sans lui, quand il retournera à Chypre dans un mois. J'ai dit à Christian que j'aimerais bien lui montrer le Québec. Comme il veut voir la nature, je l'amènerais autour de la Gaspésie.  

Ravie de vous présenter Christian !

La face que Christian voit tous les jours en face de lui quand on réussit à avoir une salle de réunion juste pour nous à Beehive.

En résumé, les rencontres que je fais sont toutes agréables, même si ça ne mène pas toujours quelque part. Le dating et le coworking sont les meilleures façons que j'ai trouvées pour rencontrer des gens. En plus, il y a quand même toujours un petit thrill lors d'une nouvelle rencontre ! À date, ça s'est toujours bien passé. C'est facile de filtrer quand même. Un gars qui a une dizaine de selfies de lui en camisole au gym risque de ne pas avoir beaucoup de choses en commun avec moi, c'est tout de suite évident. 

Sur ce, ça fait déjà 224 jours depuis mon arrivée. Le temps passe tellement vite, c'est plus de 60 % de la durée de mon visa. Je commence à penser à la suite. Cette semaine je contacte de nouveau le Ausländerbehördre pour regarder mes options pour allonger ce visa parce que je ne suis tellement pas prête à revenir. Est-ce que je vais l'être un jour en fait ? Je suis morte de peur à l'idée de reprendre ma vie d'avant et de trouver ça ordinaire.

Mais entre temps, encore une fois, Düsseldorf, tu me souris. Tout va bien depuis que je suis revenue. Comme tu peux le voir, c'est chez moi ici, j'ai une routine et j'ai mes endroits préférés. Il m'est même arrivé quelque chose que je ne croyais pas possible : j'ai rencontré par hasard quelqu'un que je connaissais, dans la rue ! Autant que j'étais tannée que ça m'arrive à Rimouski, ici ça fait mon bonheur, parce que ça veut dire que je commence à connaître des gens ! 

C'est ma ville ici, je l'ai bien choisie. 

Commentaires

  1. Tu es drôle Claudia et tu fais une belle vie😁! Au fait, tu travailles pour qui au juste? Tu continues pour La Station?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Et non, La Station est un chapitre qui s'est terminé quelques mois avant mon départ.

      Supprimer
  2. Très contente chère Claudia de constater que tu vis des moments extraordinaires. Bonne continuation.

    RépondreSupprimer
  3. Ich wusste, dass ich hier irgendwann mein Fett wegkriege. 😁

    Claudia is the one probably happiest and most upbeat person I met. Totally not a moumoune, most of the time, and always up for something! 🙌 Despite me being just a short time here, it really feels like a second home, having a good friend like her around so close in the city. Would totally love to see Quebec, once the idea of "um die Ecke bringen" for any reason is off the table. 😅

    All the best for your further stay in Germany, exploring the "tourism" apps and life and finding a way to stay here infinite time. :)

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire