Jour 448 | Le Kunstpalast

Das Museum Kunstpalast

Le Kunstpalast est l'un de mes endroits préférés de ma ville. Depuis que je suis abonnée à l'infolettre, je suis au courant des nouvelles expositions qui ont lieu dans cet endroit. Ça ne change pas souvent par contre, parce que c'est du travail en maudit à chaque fois. Les expositions durent environ 4 mois. Il va donc de soi que je ne visite pas régulièrement le Kunstpalast, parce que je verrais toujours la même chose. Ce musée est gigantesque et accueille également des concerts et des événements de temps en temps. Les plafonds sont très hauts et ils doivent repeindre les salles à chaque fois qu'une exposition change. Il ne s'agit pas juste de placer 3-4 toiles au mur avec un petit descriptif à côté. Les expositions que j'y ai vues sont vraiment bien pensées pour une expérience artistique complète et marquante. Christian et moi avons visité cette expo un midi en semaine. Notre flexibilité au travail nous permet d'avoir des temps de pause comme ça. On laisse nos ordinateurs et autres tracas de travail chez Beehive et on s'en va se remplir les yeux et l'esprit de couleurs.

J'avais été interpellée par l'exposition Tod und Teufel, dont la tête d'affiche sur toutes les publicités était Rick Genest, ce défunt mannequin québécois au corps entièrement tatoué et aussi connu sous le nom de Zombie Boy. Mais avant de visiter cette expo qui devait être le highlight de la visite, on a fait d'abord celle du rez-de-chaussée. Il s'agissait des œuvres de Cornelius Völker, un peintre originaire de Düsseldorf. Avec des fleurs ou de la drogue, des portraits ou des cochons d'Inde, des nuages ou des armes, les motifs de son œuvre sont assez inédits et variés. Des objets familiers sont souvent représentés dans ses peintures. Il y avait même des plasteurs et des tampons, peints avec un grand souci du détail. 

Les célèbres cochons d'Inde du peintre Cornelius Völker.


Je suis fascinée par le détail des couleurs sur le chandelier. 

De magnifiques toiles grands format que je verrais bien sur mon grand mur à l'appart.

Thématique cocaïne et autres trucs illicites.

Ensemble de dessins représentant de bien humbles objets.

Les détails et l'épaisseur des coups de pinceaux sur les œuvres de Cornelius Völker étaient assez impressionnants.

Nous avons tous deux été surpris d'avoir plus apprécié cette expo que celle qui a suivi et qui pourtant, recevait la plus grande attention publicitaire. L'exposition Tod und Teufel portait sur la mort, la peur et l'horreur. Ce n'était pas une maison hantée, bien au contraire. Ça décrivait l'évolution, au fil du temps, de la fascination qu'ont les gens pour l'horreur dans la mode, la musique, le cinéma et les arts contemporains. L'exposition, qui contenait plus de 120 œuvres, présentait des peintures, des sculptures, des portraits, des objets ou des vêtements, sous forme d'installations sophistiquées dans un parcours qui nous a pris environ une bonne heure. Je me fais la promesse de retourner dans ce musée dès qu'il y aura de nouvelles expositions, prévues en février 2024.  

Affiche haute d'au moins 30 pieds au fond de l'une des salles d'exposition représentant une photo bien connue de Zombie Boy.

Exemples d'affiches de films d'horreur.

Collection de vinyles dont les couvertures ne sont pas douces du tout, ni à l'œil, ni à l'oreille.

Recueil de mots dégueulasses.

Une toile grand format que, cette fois, je ne verrais pas sur mon grand mur à l'appartement.

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