Jour 534 | B1

B1

Le 16 octobre, j'ai recommencé mes cours d'allemand. À raison d'environ 4h par jour, 5 jours par semaine et pendant 9 semaines, j'étais sur les bancs d'école pour compléter le niveau B1. Pour obtenir la résidence ici, ça prend minimalement un certificat officiel TELC de ce niveau. Moi, je n'en ai pas besoin pour le moment. Je compte me rendre bien plus loin que B1. En fait, je suis déjà inscrite jusqu'à C1 et je ferai le TELC à ce moment, juste pour le fun. La session a duré 9 semaines et s'est terminée le 15 décembre, la veille de l'arrivée de maman. C'est tout un cadeau de fin de session. J'étais très nerveuse de recommencer l'école. J'avais arrêté au début du mois d'avril après avoir complété le niveau A2, ça faisait donc six mois que je n'avais pas eu de leçons. J'étais bien inquiète d'avoir tout oublié, alors que tout le reste du groupe allait fraîchement sortir de A2.

Le lundi matin, je suis arrivée dans ma nouvelle classe et j'ai fait la connaissance de ma prof, Kübra, que j'ai aimé dès les premières minutes. Elle a 30 ans, et elle est d'origine turque et elle est toute calme.  Elle parle un peu plus vite et moins clairement que ma prof précédente, Emine. Mais c'est correct, c'est mieux ainsi, ça va me faire à l'oreille, d'entendre parler comme ça, c'est plus naturel et proche de la réalité. Nous sommes six personnes dans le groupe et nous provenons tous de pays différents : Indonésie, Turquie, Géorgie, Liban, Chine et Canada. Je me répète, mais j'aime tellement être entourée de gens qui viennent de partout dans le monde. Malgré nos racines si lointaines, on a tous le même objectif, celui d'apprendre une deuxième, troisième ou énième langue.

Je me suis présentée pendant le tour de table, et j'ai réalisé mon aisance au niveau oral. Finalement, mes six mois hors des bancs d'école m'auront été pas mal plus utiles que de faire de la grammaire dans un livre. Sans le savoir, j'avais bien varié mes sources d'apprentissage et ça me convient très bien. Je constate que les personnes qui sont obligées d'aller chercher le fameux certificat sont bien moins motivées et veulent juste tout de suite passer à autre chose. Par exemple, apprendre en ligne de façon autonome en un temps record et espérer passer le test avec de la chance sur les choix multiples, ça n'apporte pas grand chose et ça n'a absolument rien à voir avec les cours que je fais en classe et les multiples conversations que nous avons en groupe. C'est aussi niaiseux que de lire un livre de recettes et penser qu'on sait maintenant cuisiner par magie, sans l'avoir expérimenté. Ça s'applique aussi a tous ces gens qui lisent des livres sur l'entrepreneuriat et qui savent soudainement ce que c'est que d'être entrepreneur. Et combien j'en ai vu des comme ça dans mon ancienne vie. Un tas ! 

Si je peux faire une liste de ce qui m'a beaucoup aidé dans les six mois sans cours, c'est probablement ceci : 

  • Je lis les menus, les ingrédients, les instructions et les panneaux. Quand je n'ai rien à faire dans la file à l'épicerie ou en attendant le train, je lis tout ce qui est autour de moi.
  • Je fais mon magasinage en ligne et je trouve des informations sur des sites Web uniquement en allemand. Après seulement quelques semaines ici, les réglages de géolocalisation se sont ajustés et me suggèrent uniquement des résultats en allemand lors de mes recherches Google. C'est un peu énervant desfois, mais je pense que ça aide.
  • Je lis au moins une vingtaine de profils Tinder/Bumble par jour pour apprendre le langage un peu plus familier des boys de ma région. Lire les petites annonces sur Ebay Kleinanzeigen pourrait faire aussi, mais les applications de rencontre, c'est un peu ça quand on y pense, des petites annonces mais pour des mecs sur le marché.
  • J'écoute de la musique en allemand. Ça m'aide à pogner la prononciation. J'écoute surtout du hip-hop et les textes sont très longs. Sur Spotify, les paroles s'affichent et quand je suis dans le train, je les suis avec la musique.
  • Je prête attention aux messages dans les intercoms dans les commerces et aux publicités à la télévision et à la radio. Je commence tout juste à les comprendre.
  • J'ai changé la langue de toutes mes applications sur mon cellulaire pour de l'allemand. Desfois, ça me fait faire des affaires pas rapport parce que je ne sais pas où je clique, mais c'est pas grave !
  • Je commence toujours une conversation en allemand dans les commerces, même si je parle mal, et quand on me suggère de switcher en anglais, je répond qu'ich muss mich verbessern. Les gens sourient. Ils apprécient.
Kübra, ma prof, moi, Rabeaa du Liban, Esta et Dea, de l'Albanie, Jianjun de la Chine et Avtandil de la Géorgie, lors de notre potluck de fin de session. J'avais apporté des brioches à la cannelle.
Déjeuner international de rois.

J'aime cette langue et j'aime l'entendre. Je n'en ai pas besoin à tout prix, mais j'en ai fait mon défi personnel, pour ma propre curiosité. Je veux vraiment l'apprendre. Je pense que ça paraît dans les questions que je pose en classe et dans ma participation très active qui est un entertainment en soi pour tout le groupe. En fait, il n'y a que Avtandil (Avto), de la Géorgie qui participe aussi. Pour le reste, je me demande s'ils se disent : Non mais va-t-elle se taire, la nerd, ou encore Super, tant qu'elle parle, je n'ai pas besoin de parler. Je me souviens quand on apprenait l'anglais au secondaire, tout le monde était gêné de parler, moi la première. Mais là, c'est autre chose, je m'en fou pas mal de faire des tentatives ratées. Au moins j'essaie. En milieu de session, il y a trois autres personnes qui ont rejoint le cours, deux sœurs de l'Albanie, Esta et Dea, et un autre gars de la Turquie, Atakan (Ati) qui est devenu mon préféré. Ces trois nouveaux, ayant un niveau de conversation intéressant qui a aussi été développé dans le day-to-day life comme moi, les conversations dans le cours sont devenues plus intéressantes. 

J'aime beaucoup plus mes apprentissages dans le B1. Il y a beaucoup de nouveau vocabulaire et des constructions de phrases assez essentielles que je ne connaissais pas encore. Ma façon d'apprendre, c'est de comprendre le pourquoi du comment. Et c'est très satisfaisant de comprendre la logique derrière la construction de tout un langage. L'allemand est une langue hyper imagée et logique, sauf les maudits articles der-die-das-den-dem-des-denen, sur lesquels je ne m'attarde pas trop, car on me comprendra même si je me trompe de genre. Et apprendre une langue, ce n'est pas supposé être facile, alors amenez-en des exercices difficiles et des erreurs.  

Voici mes nouveaux apprentissages : 
  • Les Relativpronomen. C'est l'équivalent de qui, que, quoi, à qui, à quoi. Une fois que j'ai compris leur utilisation, je les trouve facile à utiliser. Il faut juste que je m'étampe le tableau dans la tête pour arrêter de l'oublier.
  • La forme Genitiv, que je trouve plus facile que les formes précédemment apprises, soit l'Akkusativ et le Dativ.
  • Les comparatifs sowohl / als auch, nicht nur / sondern auch, weder / noch, entweder / oder, zwar / aber, einerseits / andererseits. Enfin, il était temps que je soit capable de comparer des affaires ensemble, c'est assez pratique.
  • Les phrases construites avec statt...zu et ohne...zu, et celles construites avec damit, ou um...zu.
  • Le Plusquammperfekt. La traduction exacte du plus-que-parfait de la langue française, que j'avais complètement oublié jusqu'à maintenant. C'est ça le problème, le français est si naturel pour moi que j'avais oublié ce qu'est le plus-que-parfait. D'un autre côté, c'est la même chose quand je demande à Christian la raison d'un tel usage de sa langue, il ne le sait pas. Pour lui, c'est juste normal et ça n'a plus besoin d'être expliqué.
  • Le Präteritum, dont je préfère ne pas parler parce que ce temps de verbe m'énerve en maudit parce que c'est laid et toujours unregemalßig.
  • La différence subtile entre les conjonctions sodass et damit qui m'ont valu au moins une semaine d'obstination avec ma prof. Les détails :
Dans les derniers jours avant la fin du cours, nous avons été introduits aux conjonctions sodass et damit. En gros, l'une est pour présenter un résultat, et l'autre est pour introduire un but. Mais ce que j'ai compris, c'est que sans contexte, on ne peut pas me demander de choisir entre les deux, ça dépend de ce que l'interlocuteur souhaite exprimer, et la signification n'est connue qu'après l'avoir dit, et non avant. Ça, je le comprends, mais c'est comme si on me demandait de choisir, sans contexte : 

Sie hat viel gelernt, damit sie die Prüfung besteht. 
Elle a beaucoup étudié pour réussir l'examen. 
Ici, damit indique le but.

Sie hat viel gelernt, sodass sie die Prüfung besteht. 
Elle a beaucoup étudié, donc elle a réussi l'examen.
Ici, sodass présente une conséquence.

Ce que j'ai tenté de dire 1000 fois en classe, c'est que je comprends la différence de sens quand on souhaite l'utiliser (but ou résultat), mais ceci dépend de ce qu'on souhaite exprimer. Les deux sont toujours grammaticalement corrects et je suis convaincue que j'ai raison. J'ai donc refusé de faire la page de 30 exercices à ce sujet desquels on me demandait de remplir les trous avec l'une ou l'autre des conjonctions. J'ai tellement travaillé pour comprendre ce sujet la veille. Je l'ai demandé à Christian, Christopher, Florian, tous des allemands natifs dans mon entourage, qui m'ont confirmé le non-sens de l'exercice. Il se trouve que ça fait une semaine que j'ai raison ! J'ai bien fait de ne pas lâcher le morceau. Si ceci était un test pour valider notre compréhension des subtilités de la langue, je suis la seule à l'avoir passé haut la main et j'en suis pas mal fière. Oui, je suis têtue. Je me demande si ma prof parle avec ses amis et son chum de la maudite canadienne têtue qui veut toujours avoir raison dans son groupe.

Mercredi et jeudi de la dernière semaine, c'était l'examen. Je l'ai trouvé très difficile ! Et comme à chaque fois, je pensais que mes résultats seraient un désastre, mais il se trouve que j'ai eu la meilleure note de la classe. Classique. Comme du primaire jusqu'à l'université.
  • 80 % Leseverstehen (lecture et compréhension écrite)
  • 100 % Sprachbausteine (une genre de dictée trouée)
  • 90 % Hörverstehen (compréhension orale) 
  • 87 % Schriftliche Prüfung (écriture)
  • 97 % Mündliche Prüfung (oral)
Ce que j'aime le plus dans les journées à l'école, c'est que je peux varier mes trois langues. L'adjointe de l'école parle français, certains collègues parlent anglais, et avec d'autres je n'ai que l'allemand en commun. Et c'est comme ça pour tout le monde, on alterne d'une langue à l'autre le plus naturellement du monde, c'est absolument merveilleux de pouvoir faire ça. C'est beau les langues ! Aussi, les thèmes du cours ne sont plus comme dans le niveau A, où il fallait dire notre groupe de musique préféré et si on aimait la couleur du chapeau de la dame sur la photo. Maintenant, on a toutes sortes de thèmes hyper intéressants : l'engagement social et le bénévolat, la politique et l'histoire de l'Allemagne, les modèles d'affaires, le monde digital, les enjeux sociaux. J'ai toujours quelque chose à dire à propos de ces thèmes, mais c'est quand même enrageant de ne pas être capable d'exprimer le fond de ma pensée. Ça va s'améliorer mais ça ne sera jamais assez satisfaisant, car même en anglais ma capacité à débattre est limitée. Sur des sujets très sensibles, je préfères m'abstenir que de ne pas me faire comprendre.

La session s'est terminée avec notre party de classe, le jeudi soir au Weihnachtmarkt et le vendredi matin lors de notre potluck international à l'école. Presque tout le monde y était. Au fil du temps, on s'est habitués aux accents de l'un et l'autre et plus personne n'est gêné de parler. On se pose des questions et on se répond. Même si on est une gang de débutants ensemble, on arrive quand même à se raconter des drôles d'histoires et développer des petites amitiés. Après quelques bières, c'est direction Eislaufbahn ! La patinoire, mesdames et messieurs ! Plein d'adultes ne savent pas patiner ici et utilisent des genre de stabilisateurs en forme de phoque pour pouvoir se tenir debout. Je me suis pété les deux genoux au sol lors de mon dernier tour de piste. Mais quel bon feeling, celui de patiner avec des amis, chez moi. 

Rasul (Tadjikistan), Esta et Dea (Albanie), leur amie Emmanuella (Italie), Mohammed et Atakan (Turquie) et moi. 

Je ne sais pas quel pirouette je faisais à ce moment, mais c'est probablement ce qui m'a valu ma débarque.

Atakan et moi.

Il coûtait 9 € pour entrer sur la patinoire et 5 € pour louer les patins. Quand même cher payé. 

La patinoire féérique.

Rabeaa et Kübra sur un fameux phoque.

La fontaine de ce qui est habituellement la place publique est maintenant au centre de la patinoire. 

La patinoire était remplie de monde ce jeudi. 

Et c'est ainsi que j'ai terminé la moitié du niveau intermédiaire d'apprentissage de la langue allemande. Je suis tellement fière de moi ! Je ne peux pas progresser à reculons, donc je ne peut qu'être fière à chaque fois, parce que je m'améliore chaque jour. Étancher sa soif d'apprendre, c'est tellement valorisant. Après avoir consacré un an à l'apprentissage d'une nouvelle langue, je me demande ce que je vais apprendre ensuite. Un sport ? Un instrument de musique ? Un art ? Je ne veux jamais cesser d'apprendre.

Comme je l'avais fait dans un article précédent, je copie ici quelques exemples de mon niveau de langue pour pouvoir comparer à chaque fois. 

Mise en contexte : Décrire mon appartement, ce que j'aime et ce que je n'aime pas à ce propos

Ich wohne alleine in einer 2-Zimmer-Wohnung. Meine Wohnung liegt in Düsseldorf-Pempelfort, in des Nähe meine Sprachschule, meine Arbeistplatz und viele Parke. Das Gebaude ist ein Altbau und ich habe nur drei Nachbarn. Ich freue mich sehr über die drei riesen Fenster, die täglich viel Licht bringen. Trotz die teure Miete würde ich nie umziehen. Ich hatte viel Glück, eine Wohnung die im Zentrum liegt zu finden. Was ich am besten finde ist dass sie schon mobiliert war. Ich ärgere mich nur manchmal über das sehr kleine Badezimmer, das kleiner als ein Schrank ist. Ich träume davon, ein Badewanne zu haben, aber ich kann darauf verzichten. Meine Vermieterin ist nicht nur sympatisch, sondern auch verständnissvoll. Sie ermöglichte mir ein Kündigungsfrisst von ein Monat, weil ich noch nicht wusste, ob mein Visum verlängert werden würde. Das war sehr hilfsbereit von ihr. Mir fehlt gar nichts. Ich habe alles was ich brauche. 

Mise en contexte : Composer une réclamation fictive pour retourner un objet acheté

Sehr geehrte Damen und Herren, 
am 12.3.2023 habe ich ein Kopfhörer bestellt. Leider musste ich feststellen, dass er nicht funktionniert. Nur der linke Hörer funktionniert. Ich habe schon einmal gescrhieben, aber keine Antwort erhalten. Ich möchte Sie bitten, dass mir bis zum 12.4.2023 einen Ersatz geschikt wird. Ich brauche diese Kopfhörer für meiner Arbeit. Wenn ich keine Antwort erhalte, werde ich meine Bestellung zurücknehmen. 
Über eine schnelle Bearbeitung würde ich mich sehr freuen.
Mit freundlichen Grußen

Mise en contexte : Décrire la vie d'un personnage inspirant au passé et en faire une présentation orale devant tout le groupe

Le texte suivant a été écrit dans le but de le présenter en avant de la classe, lors d'une présentation orale. C'était la première fois qu'on en faisait et je me sentais comme au primaire. J'ai toujours été stressée par les présentations orales. Je n'ai aucun problème à parler dans le milieu d'un groupe quand il s'agit d'une discussion, mais quand tous les yeux sont rivés sur moi, je n'aime pas ça du tout. Je pensais qu'en finissant l'université, c'était chose du passé, les maudites présentations orales. Mais non, j'ai décidé de retourner à l'école pour me donner de la misère, dans une autre langue en plus. Ma présentation s'est bien passée, je suis passée la première. J'étais la seule du groupe en avant qui n'avait pas de notes, seulement une histoire à raconter, celle de Terry Fox. J'aimerais faire plein d'autres présentations maintenant.

Hallo zusammen und herzlich willkommen bei meiner Präsentation.

Als ihr schon wißt, komme ich aus Kanada. Viele bekannte Menschen auch kommen aus diesem Land in Norden Amerikas. Zum Beispiel Schauspieler, Musikanten und natürlich viele erfolgreiche Eis-Hockey Spieler. Aber heute will ich nicht über diese Leute sprechen. Ich erzähle euch etwas über Terry Fox. Kennt jemand schon Terry Fox ?

Terry Fox ist ein Mann, der im Jahr 58 geboren ist und im Jahr 87 gestorben ist. Und warum ist er besonders? Als er nur 22 Jahre alt war, hatte er ein wünsch: zu Fuß durch ganz Kanada gehen. Und wie lange ist das? Über 8 000 Kilometern. Unglaublich, oder? Aber das ist nicht alles, Terry Fox hatte nur ein Bein! Ich informiere euch jetzt mehr darüber.

Dieser junge Mann war immer sehr sportlich. In der Schule war er einer der Besten nicht nur in Fußball, Basketball oder Baseball, sondern auch in Tauchen und Schwimmen. Im Jahr 77, als er 17 Jahre alt war, bekam er eine sehr traurige Nachricht. Nachdem eine regelmäßig besuch zum Arzt, hat er gelernt, dass er eine sehr selten form von Knochenkrebs hatte. Es gab leider nur eine Lösung: sein Bein amputieren. Nur drei Wochen nach seiner Operation, konnte er wieder laufen mit eine Künstliches Bein. Was für ein starker Mann, oder? Alle seinen Arzt haben immer gesagt, dass Terry Fox immer positiv war trotz seiner Krankheit.

Der naschte Punkt meine Präsentation ist sein weg durch Kanada. Hier ist eine Karte meines Lands. Seine geplanten weg war von Newfoundland, nach British-Columbia. Und hier ist Quebec. Dieser Ort da, ist meine Heimat. Jeden Tag, hat Terry mehr als 40 Kilometern gelaufen, wie circa ein Marathonlauf. Aber müssen wir auch nicht vergessen, dass das Jeden Tag war ! Und mit nur ein Bein.

Nachdem 143 Tagen, in Thunder-Bay, Ontario, endete leider seine Abenteuer. Sein Knochen waren zu viel verletzt, um sein weg zu fortfahren. Terry Fox ist am 22 Jahre alt gestorben, also konnte er nicht den Pazifischer Ozean sehen. Während er lief, hat er mehr als 22 Millionen für den Kampf gegen Krebs gesammelt. Heute findet viele organisierte Marathonläufe in Kanada statt, und mehrere Lande auch, die sein Name tragen. Wegen seiner starken Motivation ist heute Terry Fox immer ein Vorbild.

Habt ihr noch Fragen? Vielen Dank für eure Aufmerksamkeit!

Mise en contexte : Répondre au courriel de mon ami qui me fait part de ses problèmes dans sa vie de couple et au travail.

Lieber Tom,
ich freue mich, dein E-Mail erhalten zu haben. Ich kann gut verstehen, dass du so lange nicht geschrieben hast. Diese Situation in dein leben ist ein bisschen kompliziert. Ich finde dass nicht nur kompliziert aber sondern auch traurig, wie du fülhst. Ich war selbst schon einmal in so einer Situation. Ich hatte kein Bock mehr auf meine Arbeit, obwohl mein Kollengen und Arbeitgeber wunderbar und verständnissvoll waren. Ich hatte große Angst davon, ein neue Anfang zu machen. Aber alles ist jetzt in Ordnung. Ich muss sagen, dass ich deine Idee ein bisschen extrem finde, weil du eine nette Frau hast. Das wäre schade, wenn eure Beziehung endet, oder ? Ich rate dir eine ruhige Gespräch mit deine Frau zu haben. Es ist wichtig, nicht darüber zwischen Tür und Angel sprechen. Was denkst du darüber ? Ich glaube, dass es nur ein schweriger Zeitraum ist, das nicht für immer ist.
Ich wünsche dir viel Glück.

Commentaires

  1. Merci pour ces messages qui témoignent vraiment de ton bonheur de vivre de si beaux et bons moments. Bonne continuation chère Claudia et salutations à Jacinthe qui sera certainement fort heureuse de passer de si beaux moments avec toi.

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